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Quelles sont les mutuelles qui remboursent le mieux les cures thermales ?

Chaque année, plus de 500 000 patients ont recours à une cure thermale pour traiter différentes pathologies telles que maladies de peau, rhumatismes, affections digestives, affections des voies respiratoires… À l’inverse des séjours en thalassothérapie, ouverts à tous, les cures thermales doivent être prescrites par un médecin. À ce titre, elles peuvent donner droit à un remboursement par la Sécurité sociale et par certaines mutuelles. Quelles sont les conditions pour leur prise en charge et quelles sont les mutuelles qui les remboursent le mieux ?

Sommaire

Dans quels cas une cure thermale est-elle remboursée par la Sécu ?

Pour qu’une cure thermale soit prise en charge par la Sécurité sociale, elle doit avant tout être prescrite par votre médecin traitant qui choisira l’établissement le mieux adapté à la pathologie et le plus proche de votre domicile. L’établissement thermal doit faire partie des 105 centres conventionnés par la Sécurité sociale. Les remboursements de la Sécurité sociale sont limités à une seule cure par an pour une durée de 18 jours de traitement effectif.
La cure thermale doit traiter l’une des douze familles de pathologies recensées officiellement par la Sécurité sociale :

  • Troubles des voies respiratoires
  • Rhumatologie
  • Affection digestive
  • Affection urinaire
  • Dermatologie
  • Gynécologie
  • Maladie cardio-artérielle
  • Neurologie
  • Phlébologie
  • Affection des muqueuses bucco-linguales
  • Affection psychosomatique
  • Troubles du développement chez l’enfant

Quelles sont les démarches pour se faire rembourser une cure thermale ?

Pour qu'une cure thermale soit remboursée, il est impératif de déposer avant votre départ une demande de prise en charge auprès de votre caisse d'Assurance maladie à l'aide du formulaire Cerfa n°11139*02 qui comprend :

  • Un questionnaire à faire remplir à votre médecin ;
  • Une déclaration de ressources qu'il vous appartient de renseigner.

À réception de ces documents, la Sécurité sociale vous remettra un formulaire de prise en charge administrative de cure thermale et facturation qu’il faudra transmettre à l’établissement thermal pour qu’une partie des frais de cure puisse être réglée directement par l’Assurance maladie.
Il peut être également utile de contacter votre mutuelle pour connaître les modalités de remboursement du reste à charge de la cure thermale. Certaines mutuelles couvrent en effet tout ou partie des dépenses non remboursées par la Sécurité sociale.

Quel est le coût d’une cure thermale ?

Il est difficile de donner un montant précis puisque le prix dépend du type de soins de la pathologie à soigner, de la surveillance médicale pendant le séjour, des frais d’hébergement selon les structures, des frais de transport et des éventuels soins de confort.
Avec les frais d’hébergement et de transport, le coût moyen d’une cure est estimé entre 1500 et 1800€ pour une durée de 18 jours. Il est conseillé de se renseigner sur toutes les dépenses prises en charge par l’Assurance maladie et la mutuelle avant d’entamer une cure.
Voici un tableau récapitulatif des différents frais, de la part prise en charge par la sécurité sociale et du reste à charge de l’assuré.

Frais

Part de la sécurité sociale

Reste à charge de l'assuré

Frais médicaux

70% BR en secteur conventionné

30%

Forfait thermal

65% BR en secteur conventionné

35%

Transport

65% du billet de train (selon revenus)

35% ou 100% selon revenus

Hébergement

65% sur un forfait de 150,01 (selon revenus)

35% ou 100% selon revenus

Soins de confort

0%

100%

Indemnités journalières

En fonction des revenus, à calculer sur le site d'Ameli

A quel remboursement s’attendre pour une cure thermale ?

Les frais remboursés par la Sécurité sociale

Une partie des frais liés à votre cure thermale peut être prise en charge par l’Assurance maladie.

a) Les frais médicaux

Les frais médicaux remboursés correspondent au forfait de surveillance médicale (consultations de médecins et surveillance lors de la cure). Ces frais sont pris en charge à hauteur de 70% du tarif conventionnel, sur la base de 80€ pour un médecin conventionné et 6,86€ pour un médecin non conventionné.
Certains actes spécifiques (méthode de déplacement de Proëtz, douches filiformes…), appelés pratiques médicales et complémentaires, sont remboursés à 70% du tarif conventionnel.
Enfin, le forfait thermal qui correspond aux soins réalisés pendant la cure, est remboursé à 65% sur la base d’un tarif forfaitaire conventionnel variable selon l’orientation thérapeutique de votre cure (rhumatologie, voies respiratoires,…) et le type de forfait.

b) Les frais de transport et d’hébergement

La prise en charge des frais de transport et d’hébergement n’intervient pas dans le cadre des prestations légales. Toutefois, en fonction de vos ressources et de celles de votre foyer, il est possible de bénéficier d’une aide financière. Pour cela, vous ne devez pas dépasser le plafond annuel fixé à 14 664,38€ majoré de 50% pour chaque ayants droit (conjoint, enfants…).
Les frais de transport sont alors remboursés à 65% dans la limite des dépenses réelles. Les frais d’hébergement sont également remboursés à hauteur de 65% sur la base d’un forfait de 150,01€. L’ensemble des justificatifs doivent être conservés pour l’Assurance maladie.
Bon à savoir : vous devez effectuer votre trajet en train lorsque ce mode de transport est moins cher que la voiture.

c) Les indemnités journalières

Pour percevoir des indemnités journalières pendant la durée de votre cure thermale, certaines conditions s’appliquent. Pour remplir les conditions d’ouverture de droits aux indemnités journalières, vos ressources ne doivent pas dépasser le montant du plafond annuel de la Sécurité sociale applicable à la date de prescription de la cure (41 136€ au 1er janvier 2021).
Le formulaire de prise en charge de la cure thermale sert d’avis d’arrêt de travail. Il doit être présenté à votre caisse d’Assurance maladie pour demander le paiement de vos indemnités journalières. Ce formulaire peut également servir de justificatif d’arrêt de travail auprès de votre employeur ou auprès de Pôle emploi.
Bon à savoir : un délai de carence de trois jours est applicable, les indemnités journalières ne seront donc versées qu’à partir du 4ème jour d’arrêt de travail.
Si vous étiez en arrêt de travail indemnisé avant le début de votre cure thermale, le versement de vos indemnités journalières se poursuit, quel que soit le montant de vos ressources.

À noter : les prises en charges particulières de l’assurance maladie

Des règles particulières de prise en charge s’appliquent si vous êtes dans l’une des situations suivantes :
- Cure liée à une affection longue durée (ALD) : cure prise en charge à 100%, frais de transport et d’hébergement pris en charge à 100% sous condition de ressources et avec l’accord de votre CPAM.
- Cure liée à un accident de travail ou une maladie professionnelle : cure prise en charge à 100%. Dans le cas d’une maladie professionnelle, la prise en charge intégrale est soumise à l’avis préalable du service médical de votre caisse
- Cure avec hospitalisation : l’Assurance maladie prend en charge 80% des frais d’hospitalisation. Certaines mutuelles, en plus de prendre le reste en à hauteur du tarif de convention, versent un forfait supplémentaire sur présentation de certains justificatifs.

Quelle est la meilleure mutuelle en cas d’hospitalisation ?

Part restant à la charge du patient ou prise en charge par la mutuelle

Le patient ou sa complémentaire santé devra s’acquitter du ticket modérateur, des frais complémentaires et des soins dits de confort effectués en plus des soins prévus dans le forfait thermal. De plus, depuis le 1er mars 2014, certains établissements de cures thermales facturent un complément tarifaire aux curistes dans la limite d’un plafond fixé par la Sécurité sociale.

Classement des meilleures mutuelles pour cure thermale par Best Assur

Contrat

Forfait Cure thermales

Autres garanties

Montant de la cotisation

SPVIE

200% + 225€ par an

Médecine douce : 100€/an
Hospitalisation : 200%
Dentaire : 200%
Chambre particulière : 65€/jour
Soins courants : 200%
Optique : 300€


80,78€/mois

ECA

200%

Médecine douce : 120€/an
Hospitalisation : 300%
Dentaire : 200%
Chambre particulière : 65€/jour
Soins courants : 200%
Optique : 250€


100,37€/mois

Néoliane

225€ par an

Médecine douce : 180€/an
Hospitalisation : 225%
Dentaire : 175%
Chambre particulière : 60€/jour
Soins courants : 200%
Optique : 350€


102,94€/mois

Alptis

220%+200€ par an de frais de transport et d’hébergement

Médecine douce : 125€/an
Hospitalisation : 300%
Dentaire : 300%
Chambre particulière : 70€/jour
Soins courants : 300%
Optique : 300€


145,71€/mois

April

350€ par an

Médecine douce : 120€/an
Hospitalisation : 300%
Dentaire : 300%
Chambre particulière : 85€/jour
Soins courants : 300%
Optique : 450€


181,29€/mois

Le remboursement des cures thermales par les mutuelles

Contrat santé TNS

Contrat santé actif

Contrat santé senior

Forfait cure thermale

Prix/mois

Forfait cure thermale

Prix/mois

Forfait cure thermale

Prix/mois

Offre 1

200€/an

67,20€/mois

200€/an

74,39€/mois

225€/an

102,94€/mois

Offre 2

220%+200€

82,26€/mois

220%+200€

107,54€/mois

220%+200€

145,71€/mois

Offre 3

300€/an

125,14€/mois

350€/an

101,21€/mois

350€/an

181,29€/mois

Image vaccin

Vaccination

La France entre de plain-pied dans une toute nouvelle phase de lutte contre le Covid. Emmanuel Macron a bel et bien annoncé l'instauration de la vaccination obligatoire pour les personnels soignants des hôpitaux et des autres établissements de santé dans son allocution prononcée ce lundi 12 juillet. Plusieurs médecins, scientifiques et politiques appelaient cette mesure de leurs vœux depuis plusieurs semaines, elle va donc devenir réalité. Le chef de l'Etat a d'ailleurs indiqué qu'il voulait l'appliquer "sans attendre", dans un discours diffusé à partir de 20 heures à la télévision.

La vaccination obligatoire des soignants est une nécessité selon Emmanuel Macron, mais il souhaite aussi que l'ensemble des Français adhère à ce grand effort collectif. Le même Emmanuel Macron qui disait il y a quelques mois qu'il "ne rendrait pas la vaccination obligatoire" a donc changé de ton. Pour le chef de l'Etat, la France doit désormais se mobiliser pour "vacciner le plus grand nombre de personnes, partout, à tout moment".
Qui est concerné par la vaccination obligatoire ?
Le vaccin ne deviendra obligatoire que pour les personnels soignants des hôpitaux et des Ehpad, mais dans une acception très large. Le chef de l'Etat est en effet allé plus loin que ce qui était pronostiqué dans les médias avec une vaccination obligatoire pour tous "les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile". Selon France info, ce sont ainsi 700 000 personnes qui pourraient être concernées par la vaccination obligatoire.

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Réforme des études de santé et du numerus clausus, les couacs se multiplient aux examens d’admission en deuxième année de médecine.

Depuis le mois de septembre et la mise en place de la réforme des études de santé et du numerus clausus, les couacs se multiplient aux examens d’admission en deuxième année de médecine. Exemple à l’université de Tours.
Ce devait être une première année d'études de médecine avec moins de bachotage, où l'on évaluerait les étudiants également sur leur personnalité... Mais depuis septembre 2020 et la mise en place de la réforme des études de santé et du numerus clausus, les couacs se multiplient.
À l'université de Tours, par exemple, après les écrits de médecine, les étudiants de première année ont passé un oral il y a quelques jours, avec des sujets pour le moins décalés : la situation de la Grande Barrière de corail, par exemple... Des étudiants qui avaient excellé aux écrits ont ainsi été recalés à cause du coefficient appliqué à cette épreuve orale, ne portant pourtant pas sur une de leurs matières principales.Jeanne avait obtenu d'excellentes notes à l'écrit, sur des sujets de médecine, récompense de nombreuses heures de travail tout au long de l'année. "Avant le concours, je pouvais être à 10 ou 11 heures par jour, témoigne l'étudiante. Je ne prenais jamais de soirée..."
Une épreuve orale de même coefficient que les épreuves écrites
Admissible en deuxième année après l'écrit, il y avait encore l'oral à passer. Un oral de dix minutes sur un sujet qui n'a rien à voir avec la médecine, censé évaluer les capacités oratoires du candidat, sa personnalité et son empathie. Un oral auquel les étudiants jugent avoir été à peine préparés et qui pourtant, côté coefficient, valait à Tours autant que l'écrit. "Je suis tombée à l'oral sur la préservation de la barrière de corail, sourit, amère, l'étudiante. J'en avais entendu parler, mais je ne m'étais jamais intéressée à la barrière de corail. J'ai lu le texte, je l'ai compris, donc j'ai su l'expliquer. Mais quand l'examinateur me posait des questions sur la barrière de corail, je n'en avais vraiment aucune idée."
Résultat, la jeune fille de 18 ans tient seulement six minutes sur la barrière de corail et sa note est mauvaise. Cet oral balaie en quelques minutes les résultats écrits d'un an de travail : elle est recalée et n'ira pas en médecine l'an prochain, comme d'autres étudiants classés même parmi les dix meilleurs à l'écrit. "Jeanne a été, les premiers jours, absolument inconsolable, se souvient Pierre, le père de l'étudiante. Il y a eu de nombreux étudiants dans son cas, y compris des étudiants qui étaient classés dans les dix premiers de ce classement qui comptait plus de 1 100 étudiants."
"Comment peut-on déclasser sur un oral de dix minutes un jeune de 18 ans qui a investi un an et qui a réussi à l'écrit de manière incroyable ?"

Patrice Diot est le président de la faculté de médecine de Tours et président des doyens de médecine. Selon lui, les étudiants n'étaient pas jugés sur leurs connaissances sur la barrière de corail. "On n'attend pas d'un étudiant de connaître la problématique de la barrière de corail, assure-t-il. On attend de lui qu'il manifeste un intérêt pour l'état du monde dans lequel on vit et dans lequel on va vivre, d'être capable de prendre des positions, d'argumenter, mais pas de connaître le fond. Ce n'était pas du tout cela."
Le but de la réforme est pourtant de diversifier les profils
Le but de la réforme, de ces nouvelles études, est justement d'élargir, de diversifier les profils des futurs médecins. "On nous reprochait de ne pas prendre en compte les compétences et les qualités humaines dans l'évaluation et dans l'entrée dans les études de santé, poursuit-il. C'est vraiment cela, la motivation de la réforme de l'entrée dans les études de santé. Il était donc assez naturel de donner la possibilité aux étudiants d'exprimer leurs qualités au travers d'oraux et entretiens."

"On nous reproche aujourd'hui l'inverse de ce qu'on nous reprochait hier."
Patrice Diot, président de la fac de médecine de Tours

Le ministère de l'Enseignement supérieur vient tout juste d'ouvrir des places supplémentaires en deuxième année de médecine dans une quinzaine d'universités. Certains recalés de Tours pourraient donc finalement être admis. Si ce n'est pas le cas pour Jeanne qui rêvait de faire médecine, la jeune fille s'est résignée : elle ira en deuxième année de pharmacie.

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« Nutrition : cinq couleurs dans le panier de courses »

La bataille continue de faire rage autour de l’information nutritionnelle, prévue dans l’article 5 du projet de loi de santé, voté par l’Assemblée nationale début décembre et qui devait revenir en discussion devant le Sénat du lundi 14 au mercredi 16 décembre. Les promoteurs d’un logo à cinq couleurs qui pourrait être appliqué sur une ­partie des emballages alimentaires auraient avantage à se prévaloir d’une étude, publiée le 15 décembre dans l’American Journal of Preventive Medicine, montrant que cette présentation est celle qui permet d’obtenir un panier de courses doté de la meilleure qualité nutritionnelle.
Une équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN, Inserm, INRA, CNAM, université Paris-XIII) a voulu évaluer différents systèmes d’information dans un supermarché virtuel de type Auchan, Leclerc ou Carrefour.
Divisées en cinq groupes, 11 981 personnes de la cohorte Nutrinet-Santé ont été invitées à tester quatre systèmes différents : le système coloriel 5-couleurs (5-C), les trafics lights (feux de circulation tricolores) utilisés au Royaume-Uni, les repères nutritionnels journaliers déjà utilisés en France par certains industriels, et la coche verte, similaire à celle de certains pays scandinaves et des Pays-Bas. Un groupe devait faire ses courses sans logo, à titre de contrôle.

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« Généralisation du tiers payant : les médecins libéraux appellent à la désobéissance civile »

Le projet de loi santé a été définitivement adopté par les députés jeudi 17 décembre. La généralisation du tiers payant – la suppression de l’avance de frais par le patient chez le médecin – constitue la mesure phare de ce texte.
Cette disposition entrera en vigueur progressivement et deviendra obligatoire à partir du 30 novembre 2017. Elle cristallise depuis des mois la colère d’une partie des syndicats de médecins libéraux, qui y voient une source de complexité administrative et à terme une réduction de leur liberté de prescription. Que comptent faire ces médecins ? Nous avons posé la question à Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).
La loi santé vient d’être adoptée et vous impose de mettre en place le tiers payant.
L’heure est à la résistance ! Nous appelons à la mise en place de la désobéissance civile. Nous allons demander aux médecins de ne pas appliquer le tiers payant, surtout dans sa première phase, qui sera la première mise en place [le tiers payant pour les personnes souffrant d’affections de longue durée].
Il faut rappeler que la mise en place du tiers payant va être longue. Mais lorsqu’il sera complètement déployé, cela va augmenter la charge administrative, la paperasse, pour les médecins.
Le système va également se traduire par un coût supplémentaire, pour les patients, pour les médecins, pour tout le monde. On nous présente comme une mesure sociale un dispositif qui va, en réalité, se traduire par une hausse des coûts. Nous allons appeler les médecins à proposer des solutions alternatives. Le but de cette loi est que les patients n’avancent plus de frais en allant chez le médecin. Ce principe existe déjà, pour ceux qui bénéficient de la couverture médicale universelle (CMU), et dans d’autres cas. Si nous voulons l’appliquer à tous les patients, il est possible, par exemple, de mettre en place le paiement « monétique ».
En accord avec les banques, il s’agit de faire « authentifier » un paiement chez le médecin. La banque débiterait ces paiements seulement 60 jours après la consultation. Cela laisserait le temps au patient de recevoir son remboursement de sécurité sociale et de mutuelle. En définitive, le patient n’aurait rien payé.

C’est un tiers payant sans les contrôles, la paperasse supplémentaire qui sera à la charge du médecin et dont nous ne voulons pas. Nous travaillons sur le paiement monétique depuis longtemps, nous avons soumis cette option au ministère de la santé, elle n’a pas été retenue.

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D’après le centre de l’obésité et de la nutrition : Un nouveau médicament pour maigrir le Wegovy

La Food and Drug Administration des États-Unis a approuvé l'utilisation des injections de Wegovy (semaglutide) pour la gestion chronique du poids chez les adultes obèses ou en surpoids avec au moins une maladie liée au poids (telle que l'hypertension artérielle, le diabète de type 2 ou cholestérol élevé), l’utilisation doit être en complément d'un régime hypocalorique et d'une activité physique adaptée.
Actuellement en France l’utilisation de ce médicament est restreinte aux patients avec un BMI supérieure à 40 avec une comorbidité.
Cet médicament est utilisé aux Etats unis avec l’injection sous-cutanée settimanale est un des premiers traitements approuvé pour la gestion chronique du poids chez les adultes souffrant d'obésité générale ou de surpoids depuis 2014. Le médicament est indiqué pour la gestion chronique du poids chez les patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) de 27 kg/m2 ou supérieur qui ont au moins une affection liée au poids ou chez les patients ayant un IMC de 30 kg/m2 ou plus.
Environ 70% des adultes américains souffrent d'obésité ou de surpoids. L'obésité ou le surpoids est un grave problème de santé associé à certaines des principales causes de décès, notamment les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète, et est lié à un risque accru de certains types de cancer. La perte de 5 à 10 % du poids par l'alimentation et l'exercice a été associée à une réduction du risque de maladie cardiovasculaire.
Wegovy agit en imitant une hormone appelée peptide-1 de type glucagon (GLP-1) qui cible les zones du cerveau qui régulent l'appétit et l'apport alimentaire. La dose de médicament doit être augmentée progressivement sur 16 à 20 semaines à 2,4 mg une fois par semaine pour réduire les effets secondaires gastro-intestinaux.
Wegovy ne doit pas être utilisé en association avec d'autres produits contenant du sémaglutide, d'autres agonistes des récepteurs du GLP-1 ou d'autres produits destinés à la perte de poids.
L'innocuité et l'efficacité de Wegovy ont été étudiées dans quatre essais de 68 semaines. Trois étaient des essais randomisés, en double aveugle, contrôlés par placebo (y compris 16 semaines d'augmentation de dose) et un était un essai de sevrage randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, dans lequel les patients recevant Wegovy ont continué le traitement ou sont passés à un placebo. . Plus de 2 600 patients ont reçu Wegovy jusqu'à 68 semaines dans ces quatre études et plus de 1 500 patients ont reçu un placebo.
Le plus grand essai contrôlé par placebo a recruté des adultes non diabétiques. L'âge moyen au début de l'essai était de 46 ans et 74 % des patients étaient des femmes. Le poids moyen était de 105 kg et l'IMC moyen était de 38 kg/m2. Les personnes ayant reçu Wegovy ont perdu en moyenne 12,4 % de leur poids corporel initial par rapport aux personnes ayant reçu un placebo.

Quelles sont les effets secondaires du Wegovy?
Les effets secondaires les plus courants de Wegovy comprennent les nausées, la diarrhée, les vomissements, la constipation, les douleurs abdominales (à l'estomac), les maux de tête, la fatigue, la dyspepsie (indigestion), les étourdissements, la distension abdominale, les éructations (éructations), l'hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) chez les patients atteints de diabète de type 2, flatulence (accumulation de gaz), gastro-entérite (une infection intestinale) et reflux gastro-œsophagien (un type de trouble digestif).
Les informations de prescription de Wegovy contiennent un avertissement encadré pour informer les professionnels de la santé et les patients du risque potentiel de tumeurs des cellules C de la thyroïde. Wegovy ne doit pas être utilisé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de carcinome médullaire de la thyroïde ou chez les patients atteints d'une maladie rare appelée syndrome de néoplasie endocrinienne multiple de type 2 (NEM 2).

Quelles sont les risques du Wegovy ?
Wegovy ne doit pas être utilisé chez les patients ayant des antécédents de réactions allergiques graves au sémaglutide ou à l'un des autres composants de Wegovy. Les patients doivent arrêter Wegovy immédiatement et consulter un médecin si une réaction allergique grave est suspectée. Wegovy contient également des avertissements concernant l'inflammation du pancréas (pancréatite), les problèmes de vésicule biliaire (y compris les calculs biliaires), l'hypoglycémie, les lésions rénales aiguës, la rétinopathie diabétique (dommages à la rétine de l'œil), l'accélération du rythme cardiaque et les comportements ou pensées suicidaires. Les patients doivent discuter avec leur professionnel de la santé s'ils présentent des symptômes de pancréatite ou de calculs biliaires. Si Wegovy est utilisé avec de l'insuline ou une substance qui provoque la sécrétion d'insuline, les patients doivent parler à leur fournisseur de soins de santé de la possibilité de réduire la dose d'insuline ou du médicament induisant l'insuline afin de réduire le risque d'hypoglycémie. Les prestataires de soins de santé doivent surveiller les patients atteints de maladie rénale, de rétinopathie diabétique et de dépression ou de comportements ou pensées suicidaires.